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On connaissait Brenez par l’originalité et la qualité de ses peintures, toutes dédiées à la femme, éternelle référence qui accompagne l’artiste depuis toujours. Ainsi, Angelo, peintre, nous avait habitués il y a quelques temps à ce fil rouge qui reliait ses fantasmes à ses modèles. Aujourd’hui, il nous présente Monsieur Ange, un diable d’homme, sorti tout droit de ses délires, évoluant dans la plus pure tradition libertine et érotique d’une époque haute en couleurs.

A  cette occasion, Angelo dégaine allègrement sa plume de l’écrin, comme Monsieur Ange sortirait son épée du fourreau pour mieux caresser les atouts de la femme qu’il aimera jusqu’à son dernier souffle. Il nous dessine dans ce récit des images fortes, nous enveloppe d’une peinture où il utilise tantôt la gouache, épaisse, ou tantôt l’huile, plus fluide,  selon l’humeur et le récit. Un roman à la fois tendre, romantique, mais aussi dramatique et violent où l’imagination du lecteur est mise à contribution à chaque instant. De Côme à Venise, de la révolution à Bonaparte, on va suivre la petite Marie, née de l’imagination de l’auteur, évoluée vers sa destinée en compagnie de ce drôle d’ange-gardien que Sade n’aurait pas renié.

Brenez, à l’image du Maître  de l’univers avait imaginé la femme au sixième jour. C’est au septième qu’Angelo créa Monsieur Ange !

 

Michel Benoit

Ecrivain français

Rencontrer et lire Angelo Brenez, c’est pareil, on pétille, on s’émeut, on réfléchit, on sourit, on vibre.

C’est un homme passionné, amoureux des femmes, des arts, du plaisir de la vie.

Dans ses écrits, on retrouve tout cela, la passion, l’art, la tendresse, la gourmandise, les plaisirs des sens et cet amour sans pareil pour les femmes.

Des femmes, il y en a plusieurs dans ce roman mais il y a aussi la guerre, des hommes, des jalousies, des trahisons et de la peinture.

Il y a aussi le parcours d’un homme, de l’adolescence à la maturité, d’une femme, de l’insouciance à la maternité et l’influence de leurs choix sur ceux qui auront le bonheur ou le malheur de les croiser !

 

 

Fanou Fabienne

Directrice Office Culturel Sarcelles

Dieu aurait-il conçu le diable, ou le diable ne serait-il que la conséquence indissociable de Dieu lui-même ?

L’art se veut être cet insaisissable mouvement où les préjugés s’entrechoquent et où les sentiments les plus divergents convergent à s’unir pour vaincre le scepticisme candide. Avec Angelo, nous sommes confrontés à deux entités puissantes et contraires qui s’affrontent en un rituel artistique rarement égalé. On pourrait même surprendre les anges nous dirent que l’artiste est diablement talentueux.

Et si Dieu maintenant nous envoie des messagers pour nous convaincre de la maîtrise de l’artiste, c’est que quelque part, il trouve en le fusain du maestro quelque talent divin.

Chez Angelo, le fantasme n’est pas issu d’un imaginaire débridé ou d’une transgression quelconque des sens, mais plutôt d’une expression fulgurante de désir qui ne peut-être le mieux exprimée que par l’habileté étonnante d’un talent consacré. Le support semble toujours vouloir se soumettre à la seule volonté du maître et bien souvent décidé à s’abandonner aux audaces du trait, ainsi qu’à la soie caressante du pinceau. De la sorte, les courbes s’entrelacent et s’enchaînent en des délires évanescents et charnels. Le fil rouge qui s’entortille aux mouvements des corps en décrivant des arabesques sensuelles, semble se prélasser aux courbures comme une onde alanguie aux méandres d’un fleuve. Ainsi le corps nous devient si langoureux, que l’on aimerait durablement l’habiter.

Il n’est rien à devoir justifier, lorsque la cause est louable. Le maître pense le corps qui se love, comme une anguille danse en son amphore. La magie du mouvement est un perpétuel enchantement, surtout lorsque le maître bien inspiré, le corps, réinvente. Ce qui sait être créé de l’artiste gardera le charme éternel d’un souvenir d’été. Ainsi le monde perçu n’est pas toujours le monde reconnu.

 

Sachez être audacieux lorsque rien ne vous menace. Dirait le maître prudent, artisan d’un réel sublimé.

 

Lorsque l’on croit n’avoir plus rien à découvrir, c’est alors que le maître encore nous surprend, par une pose lascive, un tissu vigoureusement froissé. Et dans l’ombre, discret, le regard amusé d’un diable princier qui pareil un ange, nous sourit.

 

Michel Cornet, poète et écrivain belge

Angelo écrit comme il dessine : il va à l’essentiel.

Ses dessins sont précis, ses desseins sont évidents, il montre sans détour ce que la beauté transcende des atours de chacun de ses modèles.

Dans ses écrits, les décors sont ajourés, les faux semblants sont déchirés au profit de la vérité dénudée, du nu révélé.

L’essentiel, toujours !

Le reste, il le laisse à son lecteur, à son spectateur.

La part de mystère de son œuvre est contenue en son public afin qu’il rêve lui aussi.

 

Angelo dessine comme il vit : il va à l’essentiel.

Lorsqu’il taille ses crayons, ce n’est pas pour utiliser la langue de bois, au pastel, il préfère le noir et le blanc qu’un filet de rouge habille.

Il dessine ce qu’il ressent et c’est son cœur qui s’affiche sur le papier.

Les beautés cachées, voilées par les fausses pudeurs des complexes circonstanciés, il les affiche, les exploite, les ranime jusqu’à l’extrême dans des contrastes éclatants… finalement, Angelo est l’artiste de l’extrême contrasté, le mécanicien de l’extase !

Bien vivre, pour lui, c’est s’exprimer en toute liberté, en toute impunité.

Il va à l’essentiel.

 

L’essence de la beauté, la force d’un regard, la sagesse de la folie, c’est son essentiel, son ode aux couleurs, parfums, saveurs, douceurs.

Lire ses textes, c’est éveiller ses sens, admirer ses illustrations, c’est recevoir de plein fouet une brise de fraîcheur, une vague de plaisir un océan de jeunesse.

Mais c’est surtout recentrer les priorités, relativiser les idéaux, revisiter l’existence.

 

Merci Angelo pour ce recueil plein de chaleur humaine, de sentiments exacerbés, en fait l’essence même de la Vie, ton essentiel, notre essentiel à tous.

Guy de Lavoile écrivain belge

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